Sucres et mortalités

Passer d’un apport énergétique contenant 8 % de sucres à un régime en contenant 17-21 %, augmenterait la prévalence de mortalité par maladies cardiovasculaires de 38 %95.

En ce qui concerne plus spécifiquement les boissons sucrées, les femmes en consommant moins d’une fois par mois (buveurs modérés) ont 63 % moins de chance de mourir prématurément que celles qui en boivent deux fois par jour (grands buveurs). Ce pourcentage est plus réduit pour les hommes : il s’élève à 29 %.

Selon cette même étude, le risque de décès provoqué plus particulièrement par des maladies cardiovasculaires et par le cancer est 31 % et 18 % plus élevé chez les grands consommateurs que chez les buveurs modérés, quel que soit le sexe de la personne96.

Une autre étude ajoute que « le taux de triglycérides, de cholestérol LDL et de lipoprotéines [...], trois indicateurs de maladies cardiaques » (Moss, 2014, p. 161), augmenterait de 25 % lors de la consommation d’une boisson à base de fructose ou de sirop de maïs, à tous les repas, pendant 15 jours consécutifs63.