Matières grasses et maladies cardiaques et vasculaires
- Géraldine Léonard
- 19 mai 2019
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : 15 juin 2019

Bien que de nombreuses sources ne trouvent pas d’association entre matières grasses et maladies cardiaques136, d’autres pensent que lorsque les « mauvaises graisses » (acides gras saturés) sont ingérées de façon excessive, l’émergence de maladies cardiovasculaires est favorisée8,72. Inversement, si la quantité de graisses saturées consommée diminue (17 % en moins), la prévalence de maladies cardiovasculaires baisse également (10 %)53,137, ainsi que les dysfonctionnements vasculaires du système nerveux central138. Toutefois, il n’y aurait aucun lien entre l’excès de ces graisses et les décès liés à ces pathologies137.
Ces graisses peuvent aussi constituer la cause de maladies coronariennes athéroscléreuses dues à l’augmentation de cholestérol sérique total (constituant du LDL) et l’inflammation provoquées par ces graisses139. Lorsque l’on remplace 10 % ou 5 % de celles-ci par des graisses polyinsaturées cis, le risque de coronaropathie diminue de 27 % et 10 %13,140.
De plus, les individus consommant plus de 31,28 grammes par jour d’acides gras saturés, comparativement à ceux dont la consommation était inférieure à 17,39 grammes présentaient un risque de mortalité d’à peu près 16 % et 5 %141. Le risque de pathologies coronariennes peut aussi être exacerbé par les acides gras trans (diminuant le cholestérol HDL) de 25 % et les mortalités liées à celles-ci de 31 %.
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